Elections au Bénin: Des Institutions devant le tribunal de l’histoire
Les chapelles politiques se meuvent, les intrigues et autres vices politiques ont resurgi tel un fantôme en blancs dans une nuit ténébreuse. Les élections générales de 2026 s’annoncent à grand pas et malgré les branle-bas constatés dans les quartiers généraux des différents partis politiques, des interrogations subsistent. En ligne de mire, le code électoral qui donne de l’insomnie à la galaxie politique béninoise.

Les chapelles politiques se meuvent, les intrigues et autres vices politiques ont resurgi tel un fantôme en blancs dans une nuit ténébreuse. Les élections générales de 2026 s’annoncent à grand pas et malgré les branle-bas constatés dans les quartiers généraux des différents partis politiques, des interrogations subsistent. En ligne de mire, le code électoral qui donne de l’insomnie à la galaxie politique béninoise.
Par Karl S. DOVONOU
Depuis le renouveau démocratique aucun parti en République du Bénin n’a pu réunir les 20 % par circonscription, or le code électoral en vigueur exige des partis ou des partis ayant un accord préalable de gouvernance, 20 % des suffrages aux élections législative avant toute possibilité de siège à l’hémicycle. Le nœud gordien des partis politiques en liste pour les élections de 2026. Si les deux partis de la mouvance en accord de gouvernance se frottent les mains.
Ce n’est pas le cas du parti de l’opposition. Le parti de l’ancien président Boni Yayi qui crie à ‘’l’exclusion’’ et la ‘’violation de la constitution’’. Le Bénin est à la croisée des chemins. Les élections générales de 2026 vont tourner une page politique, selon un politologue, qui parle de ’’ renouvèlement ‘’ de la classe politique. Ce qui amène certains analystes politiques a qualifié les élections générales de 2026 d’élections générationnelle (une génération va passer la main à une autre génération).
L’enjeu est donc crucial et mérite l’impartialité totale, le sérieux dans le travail, la crédibilité des membres…..des institutions : Cour constitutionnelle, Cour suprême, la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena), chargées d’organiser et d’intervenir dans la proclamation des résultats des différentes élections. Depuis les années 1990 avec la mémorable Conférence nationale des forces Vive de la Nation, le Bénin est considéré en Afrique comme un exemple démocratique, même si depuis bientôt 10 ans, cette démocratie a connu des revers. Les Béninois qui composent ces institution chargées des élections doivent savoir, qu’ils ont la plus grande responsabilité devant le peuple, l’histoire et Dieu. Ils sont de facto responsables de la paix au pays après les proclamations des résultats.
Ils ont le devoir de faire preuves d’ingratitude envers les responsables politiques qui ont favorisé leur présence dans ces organes, et témoigner leur gratitude seulement au peuple Béninois. Ils doivent savoir que dès qu’ils ont prêté serment de servir la Nation, qu’ils sachent qu’ils ont seulement de compte à rendre au peuple Béninois, leur véritable employeur et le seul détenteur de la souveraineté nationale et internationale.
La Céna doit être une institution technique et ne devrait pas avoir des membres qui ont des couleurs politiques. La paix dans le pays en 2026 dépend du sérieux, du travail impartial de ses membres, a expliqué un observateur de la vie politique. ‘’Il faut et il urge que les membres de la Céna et de la Cour constitutionnelle travaillent dans la transparence pour éviter au pays des troubles post-électoraux ‘’ a-t-il poursuivi, avant d’insister sur ‘’ l’intérêt supérieur de la Nation qui doit primer sur celui d’un individu ou des groupes d’individus’’. Le Bénin a une culture des élections, des alternances au pouvoir, des consensus dans les moments de crise. “Il faut que l’esprit qui a incarné les Mathieu Kérékou, Isidore de Souza, Albert Tévouêdjrè, et autres à trouver des solutions pour la paix dans les moments difficiles, habite les dirigeants actuels“, a-t-il souhaité. En se demandant au cas où aucuns partis n’auraient obtenu les 20%, comment la Cour constitutionnelle pourra trancher ce qui conviendrait d’appeler en ce moment ‘’le litige électoral ‘’, dans l’intérêt de tout le monde ?
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