El Clásico 2025 : Mbappé et Bellingham ramènent le Real Madrid sur le trône face au Barça (2–1)
Le Real Madrid a retrouvé son souffle et sa suprématie. Dimanche soir, au Santiago Bernabéu, les Merengue se sont imposés 2 buts à 1 face au FC Barcelone dans un Clásico haletant, marqué par la détermination madrilène, les éclats de Kylian Mbappé et la précision chirurgicale de Jude Bellingham.
Un succès lourd de symboles, tant pour le vestiaire que pour le prestige du club.
Un début de match sous tension
Comme souvent lors des confrontations entre les deux géants d’Espagne, la tension était palpable bien avant le coup d’envoi.
Porté par un Lamine Yamal étincelant, le FC Barcelone a ouvert le score dès la 19ᵉ minute, profitant d’une erreur de marquage côté madrilène.
Mais le Real, fidèle à son ADN, a rapidement remis les pendules à l’heure. Servi par Bellingham, Mbappé a égalisé juste avant la pause (43ᵉ), rappelant à tous pourquoi il est désormais l’homme fort du club royal.
Bellingham, le cœur du jeu et l’âme du Real
Déjà décisif à plusieurs reprises cette saison, Jude Bellingham a encore confirmé son statut de patron du milieu madrilène.
C’est lui qui a offert la victoire à la 82ᵉ minute, d’une frappe imparable après une action collective d’école.
Sobre, lucide et terriblement efficace, l’Anglais a incarné la maturité d’un Real Madrid désormais sûr de sa force.
Arbitre, VAR et frustrations
Mais ce Clásico ne s’est pas joué sans controverse.
Un penalty annulé pour le Real, un but refusé à Barcelone, un carton rouge à Pedri et plusieurs interventions du VAR ont rythmé la soirée.
Autant d’épisodes qui ont alimenté les débats dans la presse espagnole, entre soupçons d’injustice et coups de théâtre.
Vinícius Jr., remplacé en seconde période, a quitté la pelouse sous les sifflets, laissant transparaître sa frustration. Côté catalan, Xavi Hernandez a été la cible des critiques pour ses choix tactiques jugés frileux et son incapacité à inverser le cours du match.
Xabi Alonso, l’intelligence tactique au service du prestige
Pour son premier Clásico sur le banc madrilène, Xabi Alonso a livré une partition maîtrisée.
Le technicien basque a su exploiter la vitesse de Mbappé, la créativité de Rodrygo et la stabilité de son milieu pour contenir les offensives barcelonaises.
Sa lecture du jeu et ses ajustements tactiques ont fait la différence, confirmant qu’un nouveau cycle s’ouvre du côté du Bernabéu.
Un succès au goût de revanche
Cette victoire met fin à une série de quatre Clásicos sans succès pour le Real Madrid et repositionne les Merengue en tête de la Liga.
Au-delà du classement, c’est un message envoyé à toute l’Europe : le Real Madrid est de retour, conquérant, discipliné et porté par un duo Mbappé–Bellingham déjà redoutable.
Le FC Barcelone, lui, semble entrer dans une phase de doute. Manque de cohésion, fébrilité défensive et absence d’un vrai leader offensif inquiètent les observateurs.
Lamine Yamal, 18 ans, reste la seule lumière d’un collectif qui peine à retrouver sa splendeur d’antan.
Une soirée de symboles
Le Clásico d’hier ne s’est pas résumé à des buts.
Il a raconté l’histoire d’un Real Madrid qui renaît avec ses stars et son orgueil, et d’un Barça qui doute, enfermé dans ses contradictions.
Au Bernabéu, les chants ont résonné longtemps après le coup de sifflet final.
Le Real a retrouvé la fierté. Le Barça, lui, devra se réinventer.
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