Albéric Dagan à Olivier Boko : “nul ne peut refuser son destin“

Albéric Darius Dagan s’est prononcé, samedi dans un entretien accordé à NEWS AFRIKA sur le non-engagement de Olivier Boko pour la présidentielle de 2026 au Bénin. Le secrétaire national exécutif du mouvement, “Les Témoins d’Olivier Boko soutient que “nul ne peut refuser son destin“ et qu’il ne revenait pas au leader OB de se porter lui-même candidat, mais plutôt au peuple.

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NEWS AFRIKA: Après la sortie officielle de votre mouvement, “Les Témoins d’Olivier Boko“ il y a deux semaines, vous avez organisé ce matin, une activité. Que comprendre de cette initiative ?

Albéric Dagan: Je voudrais vous dire que le thème de cette activité, c’est, « s’outiller pour le combat ». Vous n’êtes pas sans savoir qu’on a trois ans de combat à mener pour conduire notre leader à la présidence, au Palais de la Marina. Nous devons nous outiller. C’est pour ça, on a sollicité un cabinet de formation ; des formateurs de hauts rangs ; de rang international pour outiller les membres du directoire. Nous devons aussi nous asseoir pour définir les règles de notre collaboration future et parler du plan du travail. On est à six mois de la fin de l’année, quel est le plan qu’on doit dérouler ? C’est pour ça on s’est réuni ici aujourd’hui.

Quelles sont vos attentes ?

Nos attentes, c’est que les membres du directoire apprennent à travailler en équipe, que nous ayons la même vision et que tous ensemble, qu’on sache quoi faire avant le 31 décembre.

Si vous aviez un message à lancer à toute la population dont la jeunesse que diriez-vous ?

Je dirai juste que depuis 72 heures ou quelques heures, il y a un message qui circule sur les foras où on dit que notre leader n’est pas engagé dans ce combat. Je certifie, je confirme qu’il n’est pas engagé dans ce combat. Après plus de trente ans de démocratie, j’estime que notre pays est maintenant rentré dans le cercle très fermé des grandes démocraties. Et dans les grandes démocraties, ce n’est pas le leader qui dit, je suis candidat, c’est des mouvements comme le notre qui suscitent la candidature de quelqu’un et c’est le moment pour moi d’envoyer un grand message à notre leader, de lui dire que nul ne peut refuser son destin, nul ne peut décliner la volonté d’un peuple. Même si la pilule est amère, il va accepter et l’avaler. Le peuple l’appelle au secours, le peuple lui demande de venir continuer le travail commencé par son frère. 

Propos recueillis par Aristide Aza (Stag)