Coopération militaire: une unité africaine pour succéder au groupe Wagner
La relève du groupe Wagner doit désormais être assurée par un « corps africain » sous l’égide de l’armée russe, selon des médias internationaux qui révèlent que cette unité sera constituée d’anciens mercenaires avec des conditions dont, un salaire élevé de près de 3000 euros, des soins médicaux gratuits, des assurances vie et maladie, le tout sous la supervision du vice-ministre de la Défense, Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov.
La relève du groupe Wagner doit désormais être assurée par un « corps africain » sous l’égide de l’armée russe, selon des médias internationaux qui révèlent que cette unité sera constituée d’anciens mercenaires avec des conditions dont, un salaire élevé de près de 3000 euros, des soins médicaux gratuits, des assurances vie et maladie, le tout sous la supervision du vice-ministre de la Défense, Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov.
Par Nicole HADAGBA
Des sources divergentes soutiennent que cette unité aura un patronage direct du renseignement militaire russe, sous la houlette d’un homme d’affaires proche du président. Un scénario identique à celui mis en œuvre pour Wagner. Cependant, tout semble être pour le moment, directement contrôlé par le Kremlin qui développe son avantage sur le continent.
Une délégation conduite par le vice-ministre russe de la Défense, le colonel-général Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov, a été reçue début décembre par le chef du régime militaire nigérien, le général Abdourahamane Tiani. À l’issue de cette rencontre, les parties ont procédé « à la signature de documents dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre la République du Niger et la Fédération de Russie ». Il s’agit de la première visite officielle du gouvernement russe dans ce pays, depuis le coup d’État du 26 juillet qui a bouleversé les relations diplomatiques entre le Niger et ses partenaires internationaux.
Aux côtés des armées régulières, le groupe Wagner est présent au Mali et au Burkina Faso. A ça s’ajoute, l’intention de Poutine d’accéder aux ports libyens, soit de Benghazi, soit de Tobrouk. Fin août, le vice-ministre russe de la Défense conduisait la délégation qui s’est rendue en Libye à l’invitation du général Haftar. Seul l’avenir édifiera la communauté internationale sur les projets du Président Vladimir Poutine pour l’Afrique qui semble être une attraction précieuse.
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