Université de Parakou: Hervé Mahoutondji Agossadou, désormais docteur agro-économiste
Hervé Agossadou a soutenu avec brio, le vendredi 02 août 2024 dernier à l’Université de Parakou, sa thèse de doctorat intitulé, « Systèmes d’irrigation en production rizicole au Nord-Est du Benin : Mode de gestion, adoption et performance économique », dans la spécialité Économie des Ressources Naturelles et de l’Environnement.
Hervé Agossadou a soutenu avec brio, le vendredi 02 août 2024 dernier à l’Université de Parakou, sa thèse de doctorat intitulé, « Systèmes d’irrigation en production rizicole au Nord-Est du Benin : Mode de gestion, adoption et performance économique », dans la spécialité Économie des Ressources Naturelles et de l’Environnement.
Par Jaurès BOKO
C’est dans la ferveur de l’an 64 de l’indépendance du Bénin que l’enseignant en Économie a gravi d’échelon, ce vendredi 02 août dernier à l’Université de Parakou où, il a défendu avec succès, sa thèse de doctorat. Le chef-d’œuvre du Docteur Agossadou Mahoutondji Hervé s’avère désormais une perspective susceptible d’améliorer la productivité et les conditions de vie des riziculteurs en termes d’irrigation à coût bas.
Dans son speech, l’impétrant a soutenu que les aménagements hydro-agricoles sont essentiels pour valoriser les potentiels agricoles au Nord-Est du Bénin. En conséquence, sa recherche a analysé les systèmes d’irrigation de la région, en se concentrant sur leur gestion, adoption et performance économique. Pour y parvenir, il a collecté des données auprès de 160 exploitants agricoles des deux principaux périmètres irrigués, à l’aide de questionnaires semi-structurés, de focus groupes et d’observations participatives. Il ressort que l’analyse des composantes principales (ACP) a caractérisé les systèmes irrigués et le modèle Logit binaire a analysé les déterminants de l'adoption des systèmes d'irrigation. Par ailleurs, les tests Anova et Khi-deux ont évalué les modes de gestion et les relations entre les acteurs. Il en résulte que deux groupes de producteurs : 24 % utilisent des motopompes et cultivent des surfaces plus petites avec moins d’investissements en semences et herbicides, tandis que 76 % préfèrent l’irrigation gravitaire.
Le jury présidé par le Prof. Titulaire, Yabi Afouda Jacob et composé des professeurs, Degla Kokou Pamphile, le directeur de thèse, Zannou Afio, Tankpè Tanko Awoki et de Akponikpé Irénikatchè Pierre a décerné la mention « très honorable » au Dr Agossadou.
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