Togo: les autorités gagnent le pari d’un double scrutin sans heurt
Après deux semaines de campagnes électorales, les togolais ce sont rendus aux urnes, ce lundi 29 avril 2024 pour élire en accalmie générale, leurs députés et leurs premiers conseillers régionaux. A travers un communiqué publié ce même jour, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a promis l’annonce des tendances provisoires au cours de la nuit électorale sur quatre médias, à savoir la TVT, New World TV, Radio Lomé et Radio Kara.
Plus de 4 200 000 électeurs togolais étaient convoqués aux urnes, ce lundi 29 avril 2024 pour choisir leur 113 députés devant siéger au sein du parlement, lors de la prochaine législature, et les conseillers régionaux qui vont ensuite procéder à la mise en place du Sénat prévu, depuis quelques années mais qui sera fonctionnelle pour la toute première fois.
Ce lundi matin, à Lomé, comme sur tout le territoire national, les électeurs togolais ont voté dans le calme pour choisir entre plus de 2000 candidats, issus d’une vingtaine de partis politiques et groupes indépendants, les prochains députés qui auront la capitale mission de mettre en œuvre la toute nouvelle Constitution qui crée un régime parlementaire. C’est en effet désormais le parlement qui élira le chef de l’Etat pour un mandat de 4 ans renouvelable une seule fois et le président du Conseil des ministres sera issu du rang du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.
Le président Faure Gnassingbé dont le bilan paraît comme le principal atout, selon de nombreux citoyens interrogés au cours de ces deux dernières semaines dans le pays, semble tout indiqué pour occuper cette nouvelle fonction pour engager le pays dans une nouvelle ère et une dynamique de développement, de source proche de plusieurs dirigeants togolais.
Les tendances provisoires de ce double scrutin seront publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) au fur et à mesure des compilations des résultats des 14.000 bureaux de vote durant la nuit électorale, apprend-on ici à Lomé.
De nos envoyés spéciaux Virgile ATOHOUN et Comlan TITILAYE
Quelle est votre réaction ?